A l’origine de tous les efforts missionnaires, il y a la conviction que Jésus est l’unique sauveur et que son Nom doit être connu de tous les hommes pour obtenir le salut. C’est le fond du discours de Pierre à Jérusalem après la résurrection : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Ac 4 : 12) Cet acte de foi a poussé des générations de disciples à prendre tous les risques pour transmettre leur foi en Jésus Christ. Paul de son coté évoque « le malheur pour ceux qui n’annonce pas l’évangile ». De quoi parle-t-il? Et qu’en est-il aujourd’hui lorsque l’idée radicale du salut se dilue comme une voie d’épanouissement parmi d’autres ?